Extraits des clips : YOUTUBE

ALTÉRATION

UNE SÉRIE D’IMAGES DÉGRADÉES AU MOMENT DE LA PRISE DE VUE, POUR UN EFFET ONIRIQUE, INTRIGANT.

La technique n’est pas très compliquée.

A l’inverse d’une prise de vue en mouvement rapide, avec laquelle il faut capter instantanément, pour obtenir soit un flou de mouvement avec le sujet net, soit l’ensemble de la photo net (Piqué) ; ici, on ouvre à 12, pour empêcher l’entrée de la lumière, puis de cette manière on obtient, avec une montée d’ISO’s à 1200 et en surexposant, une image très claire. Le temps d’exposition est de 0″3.

Reste ensuite à appliquer un léger mouvement de l’appareil du haut vers le bas pour imprimer la lumière avec des traits minces et continus.

Réalisation

Bâtiment et canal onirique

Afin de réaliser ces productions, il a fallu un temps de réflexion et quelques tests (10 déclenchements pour affiner la technique).

La réflexion quant à elle, a pris plusieurs jours, un peu de documentation (sur le flou de mouvement en photographie de rue).

Puis un matin, dans une ambiance presque brumeuse, au levé du jour sans le soleil entièrement sorti de l’horizon, au fur et à mesure d’une balade dans la ville, les clichés se sont enchaînés, soit une dizaines de photos.

Interprétation

Feu arborescent onirique

Entre rêve et réalité, ces photos ne sont pas précises, elles sont dégradées, à la manière d’une peinture en noir et blanc, où le peintre aurait brossé sa toile jadis figurative.

L’heure très matinale, l’inactivité des habitants, le levé de soleil, la lumière rasante se mélangent pour former ce paysage onirique, intrigant, pâle et particulier.

L’onirique est marqué, par la structure nuageuse (blanc gris, cotonneuse) de ces photographies : image qui comme après un rêve qui se dissipe, mais qui reste un peu imprimé dans notre psyché quelques minutes, heures ou une journée entière nous rappelant des bribes d’une histoire incomplète.

Les images intriguent aussi, car on ne repère pas du premier coup d’œil, la part réelle de « l’objet » qui est devant nos yeux.

Pourtant à chaque fois, il s’agit bien d’une photo d’un paysage urbain, au murs blancs pour la majorité d’entre eux qui avec la combinaison technique offre à nos regards cette pâleur.

Il me semble que je connais cette atmosphère dans d’autres travaux mais je suis incapable de les citer et de m’en souvenir.

Jungle onirique

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *